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Lignes directrices
sur les contre-indications
pour les Thérapeutes agréés en réflexologie au Canada (TARC)
Une contre-indication est une condition, une situation ou un médicament qui peut amener un Thérapeute Agréé en Réflexologie au Canada (TARC) à modifier ou à reporter une séance de réflexologie.
Pour les TARCs, cela signifie utiliser un jugement professionnel éclairé et solide pour décider si, et à quel moment, offrir une séance de réflexologie, agir avec prudence pour éviter toute blessure, ou modifier la méthodologie ou le plan de séance avant de procéder.
Comprendre les contre-indications dans le cadre de la pratique professionnelle de la réflexologie signifie reconnaître que la réflexologie s’inscrit dans un champ plus vaste de soins de santé intégrés. Cela signifie également reconnaître les limites individuelles d’un TARC. S’il existe un risque de préjudice ou une incertitude quant à l’application sécuritaire, le thérapeute doit adapter la séance ou orienter le client de manière appropriée. En cas de doute, la séance de réflexologie ne doit pas avoir lieu tant qu’une clarification ou une consultation supplémentaire n’a pas été obtenue.
Dans ces circonstances, il est impératif que le TARC collabore avec d’autres professionnels de la santé afin de considérer le client dans une perspective holistique, y compris, mais sans s’y limiter:
- ✔ orienter un client vers un autre TARC ayant plus d’expérience ou une formation avancée en réflexologie avec le groupe de clients concerné; et/our
- ✔ orienter un client vers un autre professionnel de la santé.
Chaque client est unique. Chaque séance est unique. Les TARC doivent tenir compte de la sécurité de leurs clients à chaque intervention. Ainsi, même après l’identification d’une ou de plusieurs contre-indications, les plans de séance varieront d’un client à l’autre.
Guide professionnel destiné aux TARCs pour assurer la sécurité de leurs clients (et la leur).
A. Situations où un TARC doit s’assurer de travailler dans le cadre, le soutien et/ou la supervision d’un fournisseur de soins de santé primaire
Les circonstances suivantes exigent qu’un TARC s’assure que le client ait consulté son fournisseur de soins de santé primaire avant de poursuivre :
- ✔ Un client qui est sous les soins actifs et directs d’un autre professionnel de la santé (p. ex., un client suivant un traitement spécifique).
- ✔ Un client dont la tension artérielle ou la chimie sanguine est étroitement surveillée (p. ex., incident ou intervention cardiovasculaire récent, chimiothérapie active, FIV, antidépresseurs, analyses sanguines récentes, préparation à une chirurgie, etc.).
- ✔ Un client atteint de gangrène; présentant une inflammation grave ou inconnue, un gonflement ou une infection; une blessure aiguë (p. ex., os fracturés, lacérations, tissus endommagés); ou une sensibilité extrême dans la zone à travailler.
- ✔ Un client présentant une éruption cutanée ou une douleur inexpliquée.
- ✔ Un client dont le fournisseur de soins de santé primaire pourrait s’opposer à une augmentation de la circulation lymphatique (p. ex., clients atteints du virus de l’herpès simplex-2, zona, ou actuellement en traitement actif contre le cancer).
B. Situations où un TARC peut référer à un autre TARC plus expérimenté ou ayant une formation avancée en réflexologie pour un groupe de clients spécifique
Voici une liste non exhaustive de contre-indications relatives. Selon la formation (ou l’absence de formation) du thérapeute, elles peuvent constituer des contre-indications absolues.
- ✔ Toute contre-indication mentionnée à la partie A
- ✔ De nombreux groupes de clients nécessitent une attention particulière : clients en soins palliatifs, bébés et enfants, personnes enceintes, personnes atteintes de maladies cérébrales (Alzheimer, démence, etc.), personnes ayant des conditions neurologiques ou développementales (trouble du spectre de l’autisme, hypersensibilité, etc.), personnes ayant des troubles de santé mentale, personnes diabétiques, etc.
C. Contre-indications supplémentaires pour certaines modalités ou protocoles
Certaines modalités ou protocoles en réflexologie peuvent comporter des contre-indications supplémentaires. Les TARCs doivent se référer aux considérations relatives aux contre-indications incluses dans leur formation.
Considérations générales
Si un TARC n’est pas certain, s’il se sent hésitant ou mal à l’aise, il ne doit pas procéder. Si un client n’est pas certain, s’il se sent hésitant ou mal à l’aise, le TARC ne doit pas procéder à la séance de réflexologie. Dans ces situations, le TARC doit déterminer ce qui est nécessaire pour que lui-même ou son client se sente suffisamment confiant et à l’aise pour poursuivre. Lorsque possible, il doit mettre ces conditions en place ou attendre que ce soit le cas.
De plus, il existe d’autres situations qui peuvent amener un thérapeute à ne pas travailler avec un client, sans que cela soit directement lié à une contre-indication à la réflexologie. Par exemple : un client qui présente des symptômes de rhume ou de grippe, des vomissements, qui est sous l’influence de drogues ou d’alcool, ou qui n’a pas l’autorisation appropriée pour recevoir le service.
Les TARCs doivent toujours rester dans leur champ de pratique professionnel (référence : Champ de pratique de l’ACR). Si la situation d’un client exige qu’un TARC aille au-delà du champ de pratique de la réflexologie, il doit consulter et/ou référer.